L’une des violations des droits de la personne les plus répandues au monde est la violence basée sur le genre. Elle ne connaît aucune frontière sociale, économique ni nationale selon l’UNFPA. Elle met à mal la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie des survivant·e·s et reste entourée d’une culture du silence, soutenue par des croyances et des valeurs culturelles qui l’encouragent, la justifient ou estiment qu’il s’agit d’une caractéristique ordinaire des relations hommes-femmes. Et ONU-Femme de rajouter que les VBG entraînent pour celles qui en sont victimes de graves conséquences physiques, économiques et psychologiques, à court et à long terme, entravant leur participation pleine et égalitaire à la vie en société.
L’ampleur de son impact, tant sur les survivantes que sur leurs familles et même sur l’ensemble de la société, est incommensurable.
Au Burkina Faso le phénomène du terrorisme, a généré des niveaux élevés d’insécurité et d’instabilité au sein des populations. Les femmes et les filles sont les plus touchées par les violences basées sur le genre et de nombreux obstacles entravent l’accès aux programmes de prévention, d’atténuation et de réponse aux VBG dans les zones à fort défis sécuritaires et sur les camps des personnes déplacées internes.
Dans le but d’attirer l’attention des autorités et des partenaires au développement sur cette question des VBG qui prend de l’ampleur le réseau des médias africain pour la santé et l’environnement (REMAPSEN) a initié un atelier d’information avec la communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso (CAPSSER) le weekend écoulé.
Cette rencontre a permis aux professionnels des médias de disposer de rudiments nécessaires pour communiquer sur les violences basées sur le genre , un aspect fort moins plaisant des droits de santé sexuelle et reproductive.
Il a aussi permis de renforcer la communication sur les difficultés d’accès aux soins pour les survivantes de VBG au Burkina Faso.
L’état des lieux des violences basées sur le genre au Burkina Faso n’est pas reluisant surtout dans un contexte sécuritaire difficile selon Boureima SANGA coordinateur du REMAPSEN-BF. L’atelier a permis d’harmoniser la compréhension des hommes et femmes de médias sur la thématique avec un zoom sur les survivantes de VBG a t’il ajouté.
Focus info
